la crise nucléaire actuelle entre l’Iran et la communauté internationale repose entièrement sur une question psychologique. La véritable urgence est de dénouer ce psychodrame fondé sur la peur et dont les acteurs se situent aussi bien au Moyen-Orient qu’en Occident.
His thesis is ever more persuasive. Ahmadinejad and his allies have played the fear card to the max since the recent election in
Erchadi describes
La peur est devenue depuis 1979 le fondement de la société iranienne. Malgré les mille et une résistances qu’elle oppose à l’État - des mouvements étudiants aux émeutes contre le rationnement de l’essence, des résistances ouvrières aux luttes féministes - les mollahs ont partiellement réussi à créer ce dont les régimes fascistes avaient à peine rêvé : un « homme nouveau ». Encadré, rééduqué, intoxiqué, l’homo iranicus est soumis à une constante surveillance biopolitique, qui vise, par la violence et par la peur, non seulement à remodeler son esprit, mais jusqu’à son corps même et sa façon de se vêtir. À l’intérieur des appartements, c’est la liberté d’expression, l’ouverture aux autres cultures, la chaleur des rapports humains. Mais dès que le seuil de la porte est franchi, les peaux se couvrent, les visages se ferment et les bouches deviennent muettes.
Perhaps he is overstating his case just a little. Now, two years later, we see thousands of Iranians rejecting that culture of fear. Nevertheless, Erchadi makes a serious and important point that merits careful consideration.
He makes the same general point about the West:
La peur ne se trouve pas d’un seul côté. Dans le monde occidental, elle est nourrie par l’ignorance de va-t-en-guerre néo-conservateurs…. Avec, comme souvent, un temps de retard sur leurs collègues américains, une coterie d’intellectuels français en appelle à mots couverts à la reprise des saintes croisades.
I won’t spoil the rest of his essay; read it all – especially the last paragraph.
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